Spécificités des maisons lyonnaises au 17e siècle : l’exemple du tènement des Pierrevive – Gondi
Par Nathalie Mathian, Maître de conférences en histoire de l’art moderne, Université Lumière Lyon 2.
À la différence de l’Italie ou d’autres villes françaises, depuis la fin du 15e siècle, les riches propriétaires lyonnais, plutôt que de construire des hôtels ou palais, privilégient des maisons destinées à accueillir une pluralité d’activités professionnelles, mais aussi liées aux plaisirs intellectuels. Ces constructions, marquées autant par des audaces techniques que par une économie constructive et décorative, se développent sur les pentes et s'imposent dans le paysage urbain par leurs tourelles à belvédère, loggias et jardins en terrasse, à l'image de celle des Pierrevive-Gondi qui est exemplaire.
Une conférence du cycle sur l’histoire de Lyon, pour les passionnés et les curieux. Un cycle organisé par Gadagne et André Pelletier, professeur émérite de l’université Lyon 2.
Illustration : Plan scénographique de Lyon au 16e siècle, détail de la planche 14, fac-similé, gravé par Séon et Dubouchet, Lyon, entre 1872 et 1876