Accrochages passés du MHL
Vieux Lyon, doubles vues
Du 13 juin au 21 septembre 2014
À l'occasion du 50ème anniversaire du secteur sauvegardé du vieux Lyon, Gadagne, en partenariat avec la Renaissance du Vieux Lyon, propose les regards de deux photographes sur 50 ans de patrimoine classé, 50 ans de patrimoine vivant.
Cette exposition propose le travail de deux photographes sur ce patrimoine exceptionnel. Celui du lyonnais Yves Neyrolles, ancien président de la Renaissance du Vieux Lyon, qui photographie le vieux Lyon depuis de nombreuses années, et celui du New Yorkais, Kyle René Brooks, né en Californie, architecte et photographe pour US Public Building Service à New York, Lauréat du prix Richard Morris Fellowship de la French Heritage Society. Le choc des images !
Archéologie du savoir
Biennale d’art contemporain de Lyon 2013 – Maison Veduta
Du 10 octobre 2013 au 19 janvier 2014
A l'occasion de la Biennale d'art contemporain de Lyon 2013, Gadagne et Veduta s’associent pour mettre en regard plusieurs œuvres du musée d'art contemporain de Lyon dans les salles d’exposition permanente du musée d’histoire de Lyon.
Laboratoire pour l’expérience artistique, Veduta 2013 est placée sous le signe métaphorique de la Maison qui accueille tous les imaginaires.
Le "monde" en suspens s’exprime chez Luciano Fabro ; les nouvelles s’arrêtent à jamais chez Mario Merz tandis que des drapés-fantômes chez Marinus Boezem sculptent l’espace au rythme répétitif d’un vieux ventilateur ; une série d’images muettes en disent long dans l’œuvre de Marcel Broodtaers, et un "bateau lumière" fait le grand tour chez Christian Boltanski. Un dialogue poétique, au temps suspendu, auquel s’associe un groupe d’habitants du quartier de la Duchère.
Lors d’ateliers animés par Veduta et Gadagne, la sélection d'œuvres du MAC Lyon a été présentée à un groupe d’habitants de la Duchère (associations, MJC, bibliothèque…).
Chacun a exprimé son ressenti face à l’œuvre. Une narration a vu le jour et ces textes inédits constitueront les cartels des œuvres. L’originalité du projet repose sur la liberté d’inventer des histoires, sans souci de véracité historique ou artistique.
Le même groupe d’habitants enquête sur la disparition de Terra, l’œuvre de Claudio Parmiggiani créée en 1989 pour être vue quelques jours et rendue invisible. À partir de Terra, enterrée dans le jardin du Palais Saint-Pierre à Lyon, une nouvelle archéologie de la mémoire et du savoir oublié... s’installe dans les salles de Gadagne.
Comment le souvenir de cette œuvre a-t-il évolué ? A-t-il été transmis ? Quelle mémoire en avons-nous ? Quelles traces l’œuvre a-t-elle laissée ? Veduta 2013 mène l’enquête pour retrouver les témoins oculaires et revivre la légende de cette œuvre disparue.
La restitution de l’enquête a été exposée, en partie, dans le musée d’histoire de Lyon.
La Société des Amis de Lyon et de Guignol : 100 ans !
Exposition du 6 juin au 22 septembre 2013
Fondée en 1913, la Société des Amis de Lyon et de Guignol fête ses 100 ans en 2013. Son but ? Conserver, transmettre et valoriser les traditions lyonnaises dont Guignol est le parfait symbole.
La création de l’association
Le centenaire de la création de Guignol par Laurent Mourguet est célébré à Lyon en 1908, au théâtre du Gymnase quai Saint-Antoine, par Pierre Neichthauser, marionnettiste et membre de la famille du créateur de la marionnette.
En 1912, Lyon rend hommage au père de Guignol en édifiant un monument à son nom. Un comité se constitue, une souscription publique est ouverte et après l’inauguration de cette stèle, avenue du Doyenné Lyon 5e, un reliquat de trésorerie motive la création d’une association.
Ainsi, le 8 janvier 1913, est fondée la Société des Amis de Guignol qui deviendra en 1947 la Société des Amis de Lyon et de Guignol. Parmi ses membres fondateurs, citons Justin Godart, Félix Desvernay ou Emile Leroudier.
Les premières actions de l’association tournent autour de l’organisation de concours de pièces, qui permettent d’enrichir et rénover le répertoire lié à Guignol.
Des galas, ainsi que des mâchons, rythment également la vie de l’association. En 1914, elle est présente à l’exposition internationale de Lyon avec le Théâtre Guignol Mourguet. Cet engagement est soutenu par le maire Édouard Herriot et permet de faire connaître la toute jeune association et de développer la promotion de Guignol.
Que s'est-il passé depuis ?
Cette association propose régulièrement à ses 600 adhérents des conférences sur des sujets lyonnais, des représentations de pièces de Guignol, une initiation au parler lyonnais sans oublier le traditionnel repas d’hiver appelé « Mâchon » où règne le plaisir de la table et la convivialité !
Naissance du conscience patrimoniale : le Vieux-Lyon
Du 6 juin au 22 septembre 2013
De quand date l'expression Vieux Lyon ? Il semble que ce soit le dessinateur Hippolyte Leymarie qui l’emploie en 1838 pour la première fois. Il s’agit là de l’émergence, précoce, de la notion de patrimoine privé.
Cette exposition raconte l’histoire de cette prise de conscience patrimoniale depuis la fin du 19e siècle jusqu’à la reconnaissance internationale, il y a quinze ans, et l’inscription au patrimoine universel de l’UNESCO.
Une prise de conscience patrimoniale
Dès les années 1840 nait à Lyon un intérêt pour la sauvegarde de l’habitat privé et du tissu urbain. Plusieurs ouvrages sont édités. Dans les mêmes années, la Société Académique d’Architecture encourage les relevés précis des édifices menacés par les politiques urbaines. Dans les années 1840-1860, plusieurs initiatives visent la conservation des fragments, tandis que la notion de paysage urbain s’impose peu à peu justifiant la présentation d’ensembles hétérogènes.
Si les projets d’envergure du préfet Vaïsse concernent peu le vieux Lyon, les destructions engendrées dans le quartier Saint-Paul pour le chemin de fer entre 1869 et 1876 génèrent des critiques acerbes. Dans ce contexte, est fondée le 3 mai 1898 la Commission du vieux Lyon dont les objectifs sont proches de ceux de la Commission du vieux Paris créée à peine 5 mois plus tôt : inventorier, conserver, préserver, photographier.
Se mettent alors en place des campagnes de collecte de vestiges pour le futur musée historique de Lyon, qui ouvre ses portes en 1921. L’arrivée d’Édouard Herriot à la mairie, engendre une nouvelle vision politique de restauration de la ville, placée sous la direction de Tony Garnier.
Le 24 juillet 1962, André Malraux, ministre des affaires culturelles, présente à l’Assemblée Nationale un projet de loi créant les secteurs sauvegardés. Jusqu’alors, la protection du patrimoine prend en compte des édifices isolés. Le projet vise à concilier deux impératifs : conserver le patrimoine architectural et historique et améliorer les conditions de vie et de travail des populations de ces quartiers.
Avec cette impulsion et la pression de la Renaissance du vieux Lyon, le maire Louis Pradel opte pour la restauration d’un ensemble de 30 hectares et de plus de 500 immeubles comprenant les territoires de Saint-Georges, Saint-Jean et Saint-Paul. Le premier secteur sauvegardé de France nait ainsi par arrêté interministériel le 12 mai 1964.
Le 2 décembre 1998, la ville de Lyon est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Histoires de Lyon
Du 12 juin au 1er septembre 2013
À l'occasion du Festival Lyon BD 2013, 7 planches de la bande dessinée, Histoires de Lyon sont exposées dans les salles du musée d’histoire auprès des œuvres qui les ont inspirées.
Lors de l’élaboration de la BD Histoires de Lyon, durant le printemps 2012, les auteurs sont venus puiser leur inspiration dans les salles du musée d'histoire de Lyon.
Un an plus tard, à l’occasion du festival Lyon BD, Gadagne accroche sept planches de dessin aux côté des œuvres qui les ont inspirées, avec la complicité de Florent Deligia, coordinateur de la BD Histoires de Lyon.
Les visiteurs pourront découvrir, par exemple, à côté du buste de Marie-Joseph Chalier, figure emblématique de la Révolution à Lyon, un extrait de la bande dessinée de Ben Lebègue qui raconte cet épisode.
Comment adapter l’histoire de Lyon en dessin ? Quels objets et œuvres de Gadagne ont aidé les artistes lors de leurs créations ? Les auteurs de la BD Histoires de Lyon livrent leurs secrets : découvrez sept planches exposées dans sept salles du musée, sept regards sur l’histoire et sur Lyon.
Du musée au dessin ou quand la bande dessinée s’inspire de l’Histoire, avec un grand H.
Le teint entre en scène !
Du 7 février au 24 mars 2013
Dans le cadre de l'exposition Lyon au 18e, un siècle surprenant ! Gadagne a le plaisir d’accueillir une exposition exceptionnelle présentant l’art du soin et du maquillage du 18e siècle à nos jours.
Les magnifiques objets présentés sont issus des collections Hattemberg, Givaudan, Guerlain, Dorin, la Maison de Poupée ou BEAUTEAM. Dédiés au maquillage et aux soins, ces objets font l’objet d’un grand raffinement. Ils révèlent le rôle essentiel du théâtre qui, abandonnant le masque, a largement favorisé le développement d’un art du maquillage et du soin, prétexte à la création d’objets riches et raffinés.
Cette exposition est l’occasion, pour le musée d’histoire de Lyon, de montrer la place importante occupée aujourd’hui par l’industrie de la cosmétique et la dermocosmétologie en région lyonnaise. Cette exposition montrera l’essor de l’industrie cosmétique grâce notamment à l’apparition des premières maisons de luxe au 18e siècle et à l’évolution des techniques et des sciences au 19e. Ce secteur industriel qui allie science et beauté et auquel la région lyonnaise a largement contribué, est devenu aujourd’hui l’un des fleurons de l’univers du luxe.
Initialement créée à Hong Kong dans le cadre du « French May Art Festival » par Anne Camilli et Jean-Marie Martin-Hattemberg, commissaires de l’exposition, cette exposition est organisée avec le soutien de Namasté Communication, le Grand Lyon, LVMH, Guerlain et dans le cadre des Journées Européennes de Dermocosmétologie.
Portraits en littérature
Rencontre entre des personnages célèbres et d’illustres inconnus
Du 13 juin au 2 septembre 2012
Cette exposition originale met en regard 43 portraits d’inconnus avec des personnages de la littérature française du 19e siècle. Ces portraits, issus d’une collection privée, ont été réalisés entre la fin de la Révolution et le début de la guerre de 1914-1918.
Du notable à l’élu, du petit bourgeois au maquignon, de l’industriel à la domestique, ils témoignent de la diversité sociale de la société française au 19e siècle.
Ainsi, s’amuse-ton à retrouver, sous les traits de cette inconnue tenant un éventail, Madame de Rênal, héroïne du Rouge et le Noir de Stendhal. Quant à cet imposant homme aux «quelques cheveux roussâtres, mélangés de fils gris», n'est-ce pas le docteur Rumphius du Roman de la momie de Théophile Gautier ?
Histoire en image du Palais de Justice de Lyon
Du 13 juin au 2 septembre 2012
En 2012, le palais de justice de Lyon, classé monument historique, vient de retrouver sa superbe après 5 ans de rénovation.
En traversant la Saône pour rejoindre le quartier historique de Lyon, le regard est, de nouveau, saisi par les 24 colonnes de la façade de l’un des plus beaux témoignages de l’architecture néo-classique en France.
Sa construction, entre 1837 et 1847, sous la houlette de l’architecte parisien Louis-Pierre Baltard, s’est faite avec moult péripéties, polémiques et problèmes financiers. Il remplace alors le tout premier Palais de justice de Lyon, le Palais de Roanne, édifié au moyen-âge. Ce quartier de Lyon était, déjà, celui choisi pour exercer la justice du Roi.
Les premières juridictions, celles des comtes de Lyon, chanoines de Saint-Jean et archevêques, s’installent au Palais dit de Roanne. Cette bâtisse austère, d’allure féodale, située en amont du Palais épiscopal, tient son nom des seigneurs de Roanne, descendants des comtes de Forez.
Aux 14e et 15e siècles les juridictions royales s’y installent. Au cours des siècles, et après un incendie ravageur en 1622, les bâtiments sont à maintes reprises remaniés, agrandis, notamment ceux de la prison.
Au début du 19e siècle, le Palais est insalubre. Trop étroit, il n’est plus adapté à l’exercice de la justice. En 1823, la décision est prise de construire un nouveau Palais de Justice sur le même site. Louis-Pierre Baltard (1764-1846), architecte parisien, remporte le concours ouvert en 1827.
L’exécution du projet ne se passe pas sans heurts car Baltard modifie sans cesse les plans. Il propose même de déplacer le Palais sur les Roches de la Saône, en aval du pont du Change. La première pierre est finalement posée le 28 juillet 1835 et les travaux commencent en 1837 pour s’achever en 1847.
Baltard fait de ce Palais une œuvre totale : il a conçu les ornementations architecturales, le mobilier, les peintures décoratives. Nourri de culture antique, il s’inspire de l’architecture gréco-romaine. Pourvue de vingt-quatre colonnes corinthiennes, la façade monumentale néo-classique ouvre sur la Saône. Celle donnant sur la rue Saint-Jean, plus austère et plus sobre, s’inspire des palais italiens de la Renaissance.
Cabinet de curiosités
Photographies des collections de l’Université de Tokyo par Yoshihiko Ueda
Du 29 septembre au 21 octobre 2011
- Exposition réalisée dans le cadre du Todai Forum 2011
- Organisée à Gadagne par le Musée de l’Université de Tokyo (UMUT), l’Université de Lyon et la Ville de Lyon
- Produite par Yoshiaki Nishino (Directeur, UMUT)
- Conception graphique et scénographie : UMUT Works (Yoshiaki Nishino+Hiroyuki Sekioka)
- Avec le soutien de KOWA REAL ESTATE
Dans le cadre du Todai Forum 2011, en partenariat avec le musée de l’Université de Tokyo, l’ENS-Lyon et l’Université de Lyon.
En lien avec l’exposition découvertes consacrée aux 250 ans de l’École vétérinaire de Lyon, l’exposition Cabinet de Curiosités présente aux spectateurs lyonnais le fruit de la collaboration artistique entre le Musée de l’Université de Tokyo et le photographe japonais Yoshihiko Ueda.
Les collections de l’Université de Tokyo comportent quelques six millions d’objets scientifiques, dont certains ont désormais perdu leur fonction académique originelle.
Cet ensemble de photographies réalisées en collaboration avec Yoshihiko Ueda saisit dans leurs moindres détails ces spécimens dans leur charme suranné. Capturés sur fond noir par un flash surpuissant, ces objets scientifiques se trouvent métamorphosés en curiosités, évoquant les merveilles du monde naturel et rappelant le caractère transitoire de la vie.
Yoshihiko Ueda est né en 1957 dans la préfecture de Hyogo, au Japon.
Tout en occupant une position prééminente dans la photographie commerciale japonaise, Yoshihiko Ueda a produit un corpus consistent d’œuvres photographiques, qui lui ont apporté une reconnaissance internationale. Il a obtenu entre autres le Grand Prix du Tokyo Art Directors Club et le Prix du New York Art Directors Club.
Parmi ses œuvres représentatives, on peut mentionner la série Quinault qui couvre les forêts sacrées des Indiens d’Amérique, Amagatsu autour du danseur de butô Ushio Amagatsu, at Home qui saisit la vie de sa propre famille, de même que flowers, Portraits, photographs et Frank Lloyd Wright. Sa dernière œuvre intitulée Yume capture la vie d’un monastère au Myanmar.
Ueda a exposé dans des foires internationales telles que Paris Photo depuis 2008. En 2010, son exposition personnelle Quinault s’est tenue à la G/P Gallery (Tokyo), à la Michael Hoppen Gallery (Londres) et à la TAI gallery (Santa Fe, Etats-Unis), avec un excellent accueil critique. Ses œuvres sont représentées dans les collections du Kemper Museum of Contemporary Art (États-Unis), Hermès International (France), Stichting Art Theatre (Amsterdam), entre autres.