Révoltes, luttes et contestation à Lyon

En écho à l’exposition « Lyonnaises, Lyonnais ! Pouvoirs et engagements dans la cité » – Une exploration de la ville rebelle
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Des grèves ouvrières du 16e siècle aux manifestations des gilets jaunes en 2020, les lyonnais se sont exprimés pour des causes et par des moyens multiples. La balade Révoltes, luttes et contestation propose un voyage dans le temps et dans la ville pour évoquer des combats qui ont ponctué l’histoire et les rues de Lyon.


De l’Hôtel de ville à l’église Saint-Nizier : manifester, résister, occuper 
Dans cette première partie, le médiateur propose d’échanger avec les élèves sur des notions telles que la liberté d’expression ou les droits de l’Homme. Dans quels contextes, les humains éprouvent-t-ils le besoin de se faire entendre différemment ? 
Dans un contexte de conflit par exemple, comme la seconde Guerre Mondiale pendant laquelle plusieurs lyonnais ont joué un rôle important au sein de la Résistance.  
Des voix peuvent s’élever aussi pour améliorer des conditions de travail : les prostituées lyonnaises ont occupé l’église Saint-Nizier en 1975 pour se faire entendre.
La contestation peut aussi exprimer un désaccord avec des décisions du gouvernement, comme l’ont fait les gilets jaunes, rue de la République, en 2020.

Du Musée de l’Imprimerie et de la Communication graphique au Palais de la Bourse : faire grève, s’insurger
D’autres moyens de contester sont évoqués dans la suite de la balade. 
D’abord, la grève : autour de la rue Saint-Nizier et de la rue Mercière, à la fin du 15e siècle, de nombreux ateliers typographiques sont installés. Lyon est le troisième centre européen d’édition après Venise et Paris. Parce que les conditions de travail sont difficiles (15h par jour), les ouvriers vont cesser le travail.
Plus radicale encore, la dernière histoire racontée est celle de l’assassinat de Sadi Carnot, président de la République en 1894, étape clé déterminant de l'histoire de l'anarchisme. 

Ainsi à travers quelques exemples choisis, cette balade dresse aussi un portrait de ville rebelle. Elle permet de questionner les différentes formes d’engagement et de contestation. Quelles ont été les moyens utilisés dans l’Histoire pour se faire entendre ? Quelles étaient les causes à défendre ? 
Et aujourd’hui, comment faire pour obtenir des changements ? Autant de questions posées aux élèves à la fin du parcours pour les inviter à réfléchir aussi à leur propre posture de citoyen.
 

Nouveau
Balade urbaine
1h30
MHL
Lieu de RDV : place de la Comédie | Lieu d’arrivée : devant le Palais de la Bourse

Niveau scolaire

4e 3e Lycée 2de - Te

Tranche d'âge

12-14 ans 14-16 ans 16-18 ans